Le concours d’idées lancés par le projet Horizons 2015 l’année dernière a récolté une trentaine de contributions. L’assemblée des délégués a réparti ce printemps ces contributions en quatre thématiques dont on trouve les particularités dans la page « actualité » du site internet de l’association. Entre le 31 août et le 7 septembre, trois groupes de travail se sont formés pour aborder l’une ou l’autre de ces thématiques. Pour ma part je me suis retrouvé dans le groupe de travail dénommé « Nouvelles technologies - médias » qui s’est réuni le 31 août à Fribourg dans la salle de conférence du Service archéologique cantonal. Cinq des participants au concours d’idées étaient présents à cette séance conduite par Georg Matter, membre de l’association faîtière d’Horizons 2015, et l’un des directeurs de l’entreprise ProSpect, l’une des rares entreprises privées active dans le domaine de l’archéologie. Après un rapide tour de table des différentes idées proposées, il fut convenu que la prochaine étape de ce groupe de travail serait de faire une évaluation de tout ce qui existe déjà en matière de communication archéologique en Suisse et, dans une seconde temps, de se demander ce que l’on pourrait faire de mieux pour améliorer la situation.
Exemple d’un réseau archéologique organisé
En première analyse, ce qu’il semble manquer à l’archéologie suisse, c’est une véritable communauté d’intérêt. Qu’il s’agisse des services cantonaux ou des universités on constate que chacun reste cloisonné dans son cadre institutionnel et ses frontières cantonales. Il manque aux archéologues une réelle plateforme commune qui permettrait aux professionnels de communiquer entre eux et de s’adresser en même temps au grand public. Le site internet actuel d’Horizon 2015 ne va pas à l’encontre de cette impression, au vu de l’absence de discussion dans son forum. Il nous manque en somme une véritable utilisation des médias sociaux pour former une solide communauté en ligne, soit d’avoir un ou des «community manager» pour organiser et gérer un vrai réseau social avec toutes les parties concernées. Est-ce que notre attachement au passé nous empêche d’utiliser les moyens du présent pour nous projeter dans l’avenir ? Ou n’est-ce qu’un simple problème de génération ? Je laisse à chacun le soin de répondre à cette question: Que pouvons-nous faire ? et de faire état, ici ou ailleurs, de sa ou de ses solution(s). Pour ma part, en tant que responsable nouvellement désigné du groupe de travail « Nouvelles technologies et médias sociaux», je vais poursuivre ce blog, point de départ de mes réflexions. De plus, à titre personnel, je m’apprête à suivre une formation de spécialiste en médias sociaux et communautés en ligne qui me donnera les moyens, je l’espère, de sortir mon horizon 2015 de l’ornière.
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